Le France Board Index de Spencer Stuart relève les évolutions de la gouvernance française, du CAC40 et du SBF120, marquées en 2022 par :
- un maintien de la tendance vers la dissociation, dont le modèle est maintenant bien établi en France pour plus de deux tiers des sociétés ;
- une stabilité – voire une très légère diminution – de la taille des conseils ;
- une application généralisée de la loi PACTE avec l’intégration de représentants de salariés dont le nombre a atteint une stabilité ;
- la confirmation de la montée en puissance de de la RSE dont l’agenda s’impose aux conseils dans les travaux de comités dédiés ;
- une progression modeste de la raison d’être par rapport à l’année dernière, définie maintenant pour un peu plus de la moitié du SBF120 ;
- la poursuite de la féminisation des directions générales, et plus largement des comités exécutifs dont l’équilibre de la composition s’accélère.
Face aux incertitudes auxquels ils doivent faire face, les conseils doivent démontrer leur exemplarité et relever plusieurs défis :
- se doter de nouvelles compétences et s’inscrire dans une démarche d’enrichissement continu, sans perdre les expériences généralistes très utiles en cas de crise ;
- porter une attention particulière aux risques au-delà des cartographies classiques, en considérant également les sujets environnementaux, macroéconomiques, géopolitiques, sociaux, technologiques, etc. ;
- poursuivre la diversification géographique et générationnelle sur lesquelles la France est en avance par rapport aux pays voisins ;
- impulser et accompagner les grands chantiers de décarbonation et d’innovation technologique ;
- veiller à la consolidation de la mixité dans les instances de gouvernance et la développer encore au niveau des rôles de leadership, exécutif et non-exécutif.